Deux cerveaux valent mieux qu’un seul.
Proverbe
Dans les thérapies familiales, de couple ou de groupe, nous nous approprions ce proverbe en pratiquant la co-thérapie, c’est-à- dire le fait que deux thérapeutes, le plus souvent un homme et une femme, soient présents aux rencontres. Bien que cela ne constitue pas une règle dans ces approches, beaucoup de thérapeutes systémiciens adoptent la co-thérapie. Pourquoi ? Tout comme pour la vue nos deux yeux nous permettent de percevoir la profondeur de ce qu’on observe, de la même façon deux thérapeutes permettent, dans la thérapie, une perception plus riche et complexe des difficultés vécues et des solutions à envisager. Comme pour nos yeux, il faut que les co-thérapeutes soient « accordés » entre eux, pour que ces différences de point de vue deviennent une ressource précieuse à la thérapie. La co-thérapie réduit ainsi le danger auquel chaque thérapeute est confronté : celui d’être « trop absorbé » par ce qui se passe entre les personnes présentes, au risque de perdre la juste capacité de ressentir, de réfléchir et, donc, d’intervenir. Cette pratique a peut-être l’inconvénient de prendre du temps aux thérapeutes (pour l’accordage nécessaire entre les rencontres), mais a aussi le grand avantage d’en faire gagner, en évitant de s’engager sur de faux chemins !
Deux cerveaux valent mieux qu’un seul.
Proverbe
Certaines dynamiques que nous vivons, souvent inconscientes, peuvent générer de la souffrance pour nous et notre entourage. Le groupe de rencontre permet de les mettre en évidence et de les aborder dans un cadre de sécurité.
Notre approche est une approche humaniste d’observation de l’ici et maintenant, et nous croyons qu’un des intérêts principaux de ce groupe est de travailler sur des questionnements ou des difficultés relationnelles (concernant par exemple les thèmes suivants : fuite, honte, agressivité, peur, intimité, situations qui se répètent). Ainsi nous attachons beaucoup d’importance à observer et comprendre comment chacun est lié aux autres membres du groupe et partons du principe que tout ce qui s’y vit se vit aussi à l’extérieur ; le climat de sécurité permet d’en dénouer les enjeux inconscients. Le groupe est aussi ouvert aux personnes désireuses de faire du développement personnel, ou curieuses de mieux se connaître de façon générale.
Thomas Noyer est psychologue-psychothérapeute FSP/pca.acp, et facilite des groupes de rencontre depuis 2009 à Neuchâtel et Lausanne. Il anime également des groupes de travail à l’Association de Défense des Chômeurs à Neuchâtel (ADCN). Il travaille comme psychothérapeute délégué à Lausanne à Therapsys et comme psychologue-psychothérapeute indépendant à Neuchâtel (individuel et couples) dans son cabinet privé. Il est le facilitateur principal du groupe de parole.
Myriam Namri Comte (pour plus d’information, voir sous « équipe »)
Oliviero Vanetti (pour plus d’information, voir sous « équipe »)
Le groupe de l’être est un groupe thérapeutique qui permet de découvrir et d’approfondir la pratique de l’attention tournée vers l’intérieur, une forme d’écoute de soi-même. A l’aide d’exercices simples, les personnes apprennent à relâcher le mental et à se centrer sur leur corps. Chacun entre progressivement dans le « sentir » et explore un vaste champ qui contient d’importantes ressources pour apaiser des symptômes psychologiques et physiques.
Ce groupe s'adresse à des personnes qui peuvent se sentir en décalage dans leurs relations interpersonnelles et avec eux-mêmes, ainsi que pour des personnes présentant des troubles anxieux et / ou dépressifs, et / ou différents symptômes douloureux.
J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...
Le petit prince, Antoine de Saint-Exupéry
Nous offrons des prises en charge psychothérapeutiques individuelles, de couple, de famille et de groupe, et nous recevons des enfants, des adolescents et des adultes. Les thérapies de couple et de famille sont faites en co-thérapie. Nous offrons également des prestations en hypnose thérapeutique, et en EMDR (désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux). Toutes nos prises en charge sont remboursées par l’assurance maladie de base.
La psychothérapie individuelle est l’accompagnement et/ou le traitement d’une personne en souffrance psychologique par un thérapeute formé. Elle se base sur l’établissement entre patient et thérapeute d’une relation interpersonnelle dans le cadre d’un contrat de soin ; c’est l’alliance thérapeutique, dont la qualité est déterminante pour le succès de la thérapie. Il existe diverses formes d’approches psychothérapeutiques qui ont en commun le principe d’offrir au patient un espace de soin personnel et protégé par le secret professionnel, au sein duquel l’alliance avec le thérapeute va progressivement pouvoir s’instaurer.
Le cabinet Therapsys est spécialisé dans l’approche systémique, raison pour laquelle nous proposons essentiellement des psychothérapies individuelles d’orientation systémique (ou PIOS). Elles consistent dans le fait d’accueillir le patient individuellement dans un premier temps, mais de rapidement s’intéresser à l’état de ses relations familiales et sociales. Des ajustements relationnels sont alors pensés et discutés au fil des séances, après en avoir analysé les enjeux sous-jacents et leurs éventuelles conséquences. Dans un second temps de la thérapie, il pourra être ponctuellement envisagé d’inviter dans l’espace thérapeutique du patient l’un ou l’autre membre significatif de son réseau afin de procéder à une intervention systémique précise et convenue au préalable. L’objectif est bien entendu d’apaiser la souffrance psychique (et parfois physique) du patient, notamment par le biais de l’amélioration des relations importantes avec l’entourage familial et social quand cela est possible, ou du moins les représentations internes de ces relations quand les personnes concernées sont absentes ou inaccessibles.
Hormis les PIOS, le cabinet Therapsys propose d’autres types de prises en charge individuelles adaptées au patient et à ses attentes, notamment sous la forme d’évaluations et de traitements psychiatriques, ainsi que de psychothérapies intégrant divers outils ou approches thérapeutiques, tels que des thérapies brèves centrées sur les ressources et les solutions, des techniques cognitives et comportementales, l’hypnose thérapeutique et l’EMDR.
Il arrive que le comportement d’un enfant devienne source de questionnements et de préoccupations pour son entourage (les parents, l’école, les pédiatres, etc.). C’est en effet généralement par son comportement, plus que par ses mots, que l’enfant (surtout s’il est jeune) signale sa souffrance. Cela peut être par toute sorte d’attitude, par exemple agitation, retrait, violence, sur-adaptation, ou régression. L’adulte, alerté par de tels comportements, essaye souvent de trouver des solutions avec l’enfant et les ressources en place. Quand les difficultés perdurent, il peut être utile de demander l’avis d’un professionnel, en premier lieu du pédiatre, parfois d’un psychologue ou d’un psychiatre.
Quand nous recevons une demande de suivi qui pointe les difficultés d’un enfant, nous proposons dans un premier temps de rencontrer l’enfant avec ses parents (idéalement les deux, quand cela est possible), ou les personnes significatives dans l’entourage de l’enfant, et parfois avec ses frères et sœurs, pour évaluer la demande. Suit une période d’évaluation sur 3 - 4 séances, avec l’enfant seul et avec la famille. Cette évaluation, qui peut être thérapeutique en soi, aboutit sur une indication pour la suite. Soit la problématique se règle pendant l’évaluation, soit une prise en charge thérapeutique est proposée. Les modalités de la prise en charge psychothérapeutique sont convenues entre le thérapeute, les parents et l’enfant. Il peut s’agir d’une prise en charge individuelle et/ou familiale. Dans les deux cas, une participation des parents est souhaitable, afin de mieux comprendre ensemble la complexité du système dans lequel est inscrit l’enfant et de collaborer pour le soutenir au mieux dans son évolution. Dans le cas d’un suivi individuel, suivant l’âge de l’enfant, seront privilégiés le jeu, le dessin ou le dialogue. Des pointages réguliers avec les parents sont prévus au courant du suivi, ainsi que des contacts avec les autres personnes concernées par l’enfant ou l’adolescent, si nécessaire. Dans le cas d’une thérapie de famille, le comportement et la souffrance de l’enfant sont compris en lien avec les relations dans la famille. Ce sont alors les relations entre les différents membres de la famille qui sont ciblées dans le suivi afin de réorganiser le fonctionnement familial et de permettre à l’enfant et au reste de la famille d’aller mieux.
Les liens familiaux jouent un rôle essentiel dans la construction et le maintien de l’équilibre psychique d’une personne au cours de sa vie. Ces liens sont exposés aux changements qui ont lieu à l’intérieur et à l’extérieur de la famille, et quand les relations familiales sont en souffrance, les individus souffrent aussi.
La thérapie familiale est une approche qui traduit ce point de vue en privilégiant le travail sur les liens familiaux en présence des membres de la famille. Elle requière une façon de faire et des compétences spécifiques avec lesquelles, à Therapsys, nous sommes tous familiers.
La thérapie familiale vise à rétablir des liens d’appartenance familiale sains, qui permettent à chacun de se sentir à la fois à sa place et respecté.
Cet objectif se construit progressivement au fil du traitement. Ainsi, tout le monde est convié aux premières séances lors desquelles nous évaluons les difficultés relationnelles dans la famille. Nous nous intéresserons alors autant aux aspects actuels du présent qu’à ceux liés au passé, en portant notre attention autant sur les vulnérabilités que sur les ressources de la famille.
Ensuite le travail thérapeutique à proprement parler commence : à partir de l’évaluation, il permet de cibler nos interventions pour libérer les relations des malentendus douloureux, pour restituer les bons rôles et bonnes places à chacun, pour que les échanges constructifs (re-)deviennent la règle et non pas l’exception. Chaque membre de la famille peut s’exprimer et nous encourageons l’écoute mutuelle, pour que la séance devienne un espace de dialogue et de rencontre qui apaise et revitalise les relations.
La thérapie familiale peut être demandée par la famille elle-même, ou alors être proposée par les thérapeutes qui, lors du premier contact, y verraient une indication privilégiée à la problématique présentée.
Chaque processus thérapeutique est pensé « sur mesure » et il est difficile d’établir une règle générale quant à la fréquence des séances et la durée globale de la thérapie. A titre indicatif, nous pouvons dire que les rencontres ont lieu toutes les 3-4 semaines et que, après les 2-3 séances d’évaluation, il faut compter une dizaine de rencontres.
La thérapie de couple est indiquée lors de moments de "crise" au cours d'une vie tels que le passage à la parentalité, un changement professionnel ou un deuil. Toutes ces épreuves de vie peuvent mettre à mal un couple sans forcément le remettre en question. Une aide thérapeutique permet ainsi de traverser ces évènements afin de renforcer le couple.
Parfois, la demande d'une thérapie de couple survient alors que la relation est davantage en souffrance et où une remise en question du lien est présente : "on ne se comprend plus". Dans ce type de situation, l'espace thérapeutique permet de différencier les niveaux de difficultés et ainsi établir les stratégies les plus aidantes pour la relation. Cet espace peut également servir à aider les conjoints au maintien de la relation de couple ou alors à la transition vers la séparation. L'accompagnement vers une séparation est d'autant plus utile lorsqu'il y a des enfants. En effet, il est important de pouvoir maintenir une relation coparentale la plus sereine possible dans un contexte de séparation conjugale.
Lorsque nous recevons un couple en co-thérapie, notre "patient" est la relation. Cette vision évite ainsi le piège de chercher le coupable. Nous pensons le couple comme une relation où chacun des conjoints exerce une co-responsabilité. Dans le processus thérapeutique, nous avons besoin de situer le symptôme relationnel dans son contexte plus large afin de mettre à jour sa fonction, ses bénéfices secondaires. A la suite de quoi, une réflexion sur d'autres moyens pour arriver à la même finalité peut être menée ensemble, conduisant chacun des conjoints à prendre leurs responsabilités face à leurs comportements. En somme, nous aidons le couple à construire de nouvelles significations qui vont aider à commencer de nouvelles actions.
La thérapie de groupe est un moyen efficace pour aborder certaines difficultés et permettre de faire émerger des ressources d’une façon dynamique, créative et parfois ludique, tout en restant une méthode thérapeutique éprouvée et sérieuse. En effet, les groupes sont habituellement animés par deux thérapeutes qui se montrent sensibles à créer un cadre thérapeutique clair avec une ambiance chaleureuse et accueillante ; et ils veillent également à ce qu’un contexte de sécurité soit établi pour chacun des participants. La présence de deux thérapeutes permet d’avoir une approche optimale face à la dynamique de groupe et aux interactions qui se mettent en place. En ce qui concerne le groupe lui-même, il est composé de trois ou quatre personnes au minimum et le nombre maximal est défini selon le cadre thérapeutique. La présence de personnes en difficulté dans le même espace avec un but souvent commun, à savoir une amélioration de leur situation, permet non seulement de mettre en commun les difficultés en recevant du soutien de la part des autres, mais surtout de voir émerger les ressources de chacun dans un esprit d’entraide avec une bienveillance à laquelle les deux thérapeutes se montrent particulièrement attentif. Le groupe devient ainsi une source d’appui et de soutien à l’évolution personnelle. D’autre part, au sein de ce climat bienveillant, les interactions relationnelles agissent un peu comme un miroir à plusieurs facettes qui vient élargir et enrichir la vision que chacun a de soi. Naturellement, un sentiment de plus grande confiance en soi émerge et devient le moteur du changement souhaité. Ceci est rendu possible par la confiance établie et posée comme socle à la constitution du groupe.
Sans le savoir, nous expérimentons tous quotidiennement cet état appelé hypnose qui peut notamment se caractériser par ce qui est plus communément appelé « être dans la lune ».
Qui n’a jamais expérimenté le fait de faire quelque chose, d’avoir son esprit absorbé par d’autres pensées ou images et d’en oublier ce qu’il était en train de faire ? L’exemple le plus frappant est celui du trajet de voiture dont on ne s’est pas rendu compte tellement nous étions « ailleurs ». Ainsi le conscient et l’inconscient cohabitent l’espace de cet instant.
L’hypnose thérapeutique est un moyen de réactiver les ressources conscientes et inconscientes qui se potentialisent dans l’état de transe hypnotique. Cette approche introduit également la dimension du vécu corporel au sein des séances thérapeutiques et permet ainsi d’explorer le vécu émotionnel et affectif différemment.
Les indications pour un travail en hypnose sont très variées. Nous pouvoons mentionner, parmi d’autres, les troubles du sommeil, le stress, l’anxiété, les angoisses, la dépression, les troubles psychosomatiques…
L’EMDR est une approche psychothérapeutique s’adressant à toute personne (adulte ou enfant) souffrant de perturbations émotionnelles liées à des traumatismes psychologiques. Cette approche a été développée aux Etats-Unis par Francine SHAPIRO en 1987 ; la méthode est actuellement mondialement reconnue par la communauté scientifique.
Face à un choc traumatique, il arrive que le cerveau ne parvienne pas à traiter les informations comme il le fait habituellement et qu’il reste bloqué sur le souvenir de l’évènement. Ce blocage provoque alors des perturbations émotionnelles qui peuvent générer des symptômes tels que de l’irritabilité, des angoisses, des cauchemars, des attaques de panique, des phobies, des états dépressifs, des somatisations, des troubles du comportement, etc.
L’approche EMDR permet de débloquer les mécanismes naturels de traitement de l’information et le traumatisme peut ainsi être « digéré ». Le processus de retraitement activé par la méthode est un processus conscient et correspond à ce que fait naturellement notre cerveau quand il ne se bloque pas.
Un traitement EMDR commence toujours par une phase de préparation permettant au patient et au thérapeute de faire connaissance, d’établir une relation de confiance et d’identifier ensemble les souvenirs traumatiques à retraiter. Cette étape peut faire l’objet de plusieurs séances. Les souvenirs ciblés sont ensuite retraités en séance par des séries de stimulations bilatérales alternées (le cerveau est stimulé par des mouvements oculaires allant de gauche à droite). Les séries se succèdent jusqu’à ce que le souvenir ne soit plus source de perturbations. L’évènement se retraite spontanément.
Les traumatismes psychologiques peuvent êtres de toutes formes et de différents degrés: violences physiques et psychologiques, abus sexuels, négligences durant l’enfance, accidents et maladies graves, catastrophes naturelles, guerre, séparations douloureuses, fausses couches, IVG, deuils, burn out, etc.
Nous proposons des supervisions individuelles, de groupe et d’équipe reconnues pour l’obtention du titre FSP de spécialiste en psychothérapie et FMH de spécialiste en psychiatrie et psychothérapie.
Ces supervisions, dont la fréquence et la durée sont définies avec la personne supervisée, sont le lieu où réfléchir de manière créative et conséquente sur les prises en charge et sur ses propres résonances de thérapeute.
Nous sommes spécialisés dans la thérapie d’orientation systémique (individuelle, de couple, de famille), ainsi que dans les thérapies avec des enfants et adolescents.
Dans le cas de supervisions de groupe ou d’équipe, le lieu de celles-ci est convenu entre le superviseur et l’équipe.